Burn out, épuisement maternel : mes conseils pour les éviter

9681813955_e1a6047f0d_cSi tu as cliqué sur cet article, c’est que tu te sens concernée de près ou de loin par l’épuisement maternel.

Que tu sois à la maison ou que tu travailles, que tu sois maman solo ou en couple, tu peux être touchée par le burn out.

Les vies que l’on mène aujourd’hui sont presque inhumaines.
Le rythme est trépidant, d’autant plus pour les femmes qui doivent tout gérer de front, et sans se plaindre par dessus le marché. Eh oui, on voulait l’indépendance, on l’a, alors on se tait ! Continuer à lire … « Burn out, épuisement maternel : mes conseils pour les éviter »

On achève bien les mamans

Je viens de lire le billet de Mme Déjantée. Celui-là, sur l’épuisement maternel. Et il fait écho en mois comme une vague terrible, un tsunami qui me submerge . Un sujet dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises sur mon blog et qui ont, à ma grande surprise à l’époque, fait écho en tellement d’entre-vous. Et il provoque en moi une colère indicible.
Le burn-out maternel, c’est presque à la mode tellement on en parle.
Mais apparemment on n’en parle pas de la bonne manière.
Parce que les femmes continuent à en souffrir et sont de plus en plus nombreuses à ressentir un « trop ».
Un trop-plein de leurs enfants, des tâches qui leur incombent, de leur vie.
Oui de leur vie. Continuer à lire … « On achève bien les mamans »

Poussières de lumière

Ah tiens, je le vois un peu le bout du tunnel.
C’est encore flou.
Il est loin.
Enfin je crois que c’est lui.

A y voir de plus près,
Une trainée de poussière de lumière commence à joncher mon sol.
Je la foule du bout de mes pieds.
Doucement.
Timidement.

Chaleureusement.
Avec un peu de bonheur.
Pas totalement, on ne sait jamais,
Que cette poussière soit soufflée par un battement d’ailes de papillon.
Ceux que j’ai dans mon ventre,
Qui m’animent et me font peur parfois.

Peur de ne pas être assez,
D’être trop.
De ne pas réussir avec mes enfants.
Avec mon homme.

Peur d’être coincée,
Par l’amour de mes enfants
Qui se paie au prix d’une grande responsabilité : leur vie.
Une douce folie.

Et puis toi mon Zebulon,
Si mignon, si souriant, qui me laisse de répit à peine quelques heures la nuit.
Qui a besoin de moi, tellement.

A moins que cela ne soit l’inverse.
Et si j’avais peur, de te perdre, terriblement.
Si la mort rôdait depuis trop longtemps dans ma tête.
La guerre héritée, l’histoire de ma mère, les drames familiaux, un enfant mort, mon grand-père…
Faire le vide dans ma tête
Dans mon histoire,
Dans son histoire.

Et si à vouloir trop bien faire, on se perd.
Et si à vouloir trop bien faire on oublie l’essentiel : écouter ce que cet enfant a à me dire.
Arrêter de vouloir tout expliquer
De toujours vouloir trouver des réponses,
Arrêter de n’avoir pas confiance en moi,
Ne plus regarder sa montre,
Ne plus essayer de contrôler.
Juste accepter.

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Le jour et la nuit

Il est passé où ton sourire ?
Je l’ai rangé dans un placard,
Sous des couvertures de fatigue,
À côté de la pile des mots doux.

Je l’ai rangé en attendant des jours meilleurs,
Quand je pourrais mettre mon manteau de compréhension,
Parti ailleurs pour une destination inconnue,
Rejoindre sans doute des heures de sommeil perdues.

Je dois lancer des investigations
Avant de perdre sa trace totalement,
Sinon je risque de ne plus la trouver
Et finir par l’oublier.

Qu’as-tu fais de ta joie de vivre ?
Je l’ai laissée filer entre mes doigts,
Comme le sable du marchand de sommeil.
Je l’attends impatiemment, sur le palier de ma tristesse.

Et ta patience ? Tu en as fait quoi ?
Je l’ai passée à la machine,
Par inadvertance, sans faire attention.
Elle a rétréci comme une peau de chagrin.
Il ne m’en reste qu’un petit bout rabougri.

Et où as-tu laissé les choses qui te faisaient vibrer ?
Dans une autre vie, que je ne regrette pas mais où au moins j’étais moi, enfin.
J’avais trouve le chemin de mon bonheur.
Sa clé est tombée au fond d’un puit rempli de mes larmes quotidiennes.
Je sais où elle est, il faudra juste du temps et de l’énergie pour la récupérer.

Mais où es-tu donc passée ?
Je me suis perdue dans le sourire de mon fils et dans les pleurs de ma fille.
Mon couple est un champ de ruine à l’image de ce corps que je peine à accepter.

Je vis en survivant à ces nuits courtes et entrecoupées, suspendant tout le monde à ma fatigue.
Je n’aime pas celle que je suis en ce moment mais je garde celle que j’étais en tête, pour ne pas oublier que tout ça n’est que le masque de fatigue, que le carnaval des ombres cessera, que la vie vue sous le prisme de mon manque de sommeil n’est pas la réalité.

Bientôt je reviendrai, je serais à nouveau moi, douce et gentille, compréhensive… Passionnée, pétillante et heureuse de vivre.
Mais quand ?

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Le choc de la rentrée : un coup porté aux mamans

Voilà, la rentrée est passée. Pour beaucoup de mamans, elle a laissé des marques, de grosses marques qui continuent à faire des ravages.
A peine rentrées de vacances pas toujours reposantes, voilà qu’il a fallu affronter l’ultime épreuve qui devait porter un dernier coup à l’état de poulpe mort dans lequel on était déjà.

Cette rentrée 2011 est particulièrement féroce. Crocs tout dehors, griffes acérées. Tapie dans l’ombre depuis juillet à attendre sagement sa proie, ça et là autour de moi, elle a frappé. Fort. Très fort.
Au stress, déjà pas simple à gérer, des traditionnelles courses de fournitures, des achats de vêtements pour bien commencer l’année, les mamans ont dû composer tels des jongleurs funambules avec d’autres imprévus.
Rentrée en crèche du petit, retour au boulot du papa, rhumes, problèmes administratifs en tout genre, sans parler des impôts… De quoi devenir zinzin. Pour de vrai. Et frôler la camisole.

Celle-ci serait presque en passe de devenir à la mode en cette rentrée automne-hiver 2011.

Les mères sont en surmenage, au bord du burn-out.
Elles le disent, discrètement, entre quelques tweets, entre blogueuses.
Du bout des lèvres à la sortie de l’école ou de la crèche.
A la maison, en criant sur les enfants, en pleurant seules, en se calfeutrant dans un peu de détresse ou en se murant purement et simplement dans le silence. Jusqu’au jour où…

La rentrée, c’est le stress de la séparation à gérer avec les tout-petits, l’angoisse de l’existence des plus grands. C’est penser à tout : si on y pense, on n’a pas de compliments, si on oublie, on ne nous rate pas.

Le burn-out, l’épuisement maternel, des mots tristement en vogue en ce moment. Surmenage, accumulation des casquettes, fatigue, stress, pression sociale… Ce ne sont là que quelques raisons qui font que les mères sont au bord de la crise de nerf.

Qu’elles soient « à la maison » ou qu’elles travaillent à l’extérieur, les mamans crient leur désarroi. Et peu l’entende. Ben oui, tout le monde est maman, alors c’est normal, on doit porter sa croix et se taire.
Sauf que la société a changé.
Sauf que la vie est plus stressante qu’à l’époque de nos mères.
Sauf qu’un salaire ne suffit.
Sauf que être seulement maman ne suffit pas.

La journée type d’une maman dure 72 heures… en 24.
La journée type d’une maman, c’est assurer sur tous les fronts, avec le sourire s’il vous plaît.
Les enfants : être à l’écoute, préparer les vêtements, habiller, laver, dorloter, faire manger…
L’intendance de la maisonnée est un boulot à temps plein : lavage, repassage (facultatif), ménage, papiers administratifs, rangement, repas, courses… Et j’en passe.
Puis il y a le boulot : après un temps de transport considérable pour certaines, ou à la maison pour d’autres (ah, mais oui, elles, elles travaillent pas vraiment, elles sont chez elles, j’oubliais… pour avoir vécu les deux, si t’as pas un mode de garde, bosser à l’extérieur ressemble à du spa à côté), le stress que cela implique, la fatigue.
Puis il y a l’homme : ça dépend du modèle que t’as choisi. Cela va du sympa au casse-couille en puissance. Après, il ne faut pas avoir oublié l’option « aide ménagère ». Mais parfois, même si tu l’as choisie, y’a des ratés en cours de programmation. Surtout sur les vieux modèles.

Et à côté de tout cela, toutes espèrent avoir un peu de temps pour elle.
Juste un peu.
Pour pas perdre le fil avec ce qu’elles sont : pas seulement une maman qui aime ses enfants très forts. Pas seulement une amante.
Un individu qui a besoin de compassion, pour lequel ses obligations ne doivent pas être déterminées par son sexe.

Je sais qu’il y a des mamans épanouies, qui sont heureuses au travail et à la maison, pour qui leur monde est celui des Barbapapas.
Pour les autres, j’avais besoin de dire tout ça.Un des livres du moment sur l’épuisement maternel qui fait parler de lui